Le préfet Pierre de Bousquet a tenté d’arracher le discours des mains du maire FN et l’a même bousculé.
Ce fut une mise à mort. Celle d’un élu de la République par les bien-pensants de la caste politique. Ce fut aussi la voix de la résistance face à une invasion migratoire imposée à la France. Samedi 12 septembre, le courage est revenu en politique.
Bernard Cazeneuve et Manuel Valls ont convoqué, à la Maison de la Chimie, les 36.000 maires de France (ils furent environ 600) en vue d’une présentation sous forme de show publicitaire : « Votre commune va accueillir des réfugiés (traduisez clandestins) et tout va très bien se passer. »
Dans la grande lessiveuse des esprits, la lobotomisation des élus de la République pouvait commencer, avec pour fond d’écran le principe avéré d’une France généreuse capable de conjuguer à tous les temps le principe de terre d’accueil .
Anne Hidalgo, fière d’accueillir les réfugiés par un « bienvenue à Paris », dans la langue arabe (preuve que l’intégration par l’apprentissage de la langue n’est pas sa priorité), demande des moyens et pas de place pour la « lepénisation des esprits ».
La Valls des Migrants est en marche, le discours est flou dans le fond, mais aujourd’hui c’est une doctrine que l’on est venu asséner. Le principe de la déferlante migratoire, lui, est déjà acquis, droite et gauche se fondent dedans.
On affirme aux maires que les réfugiés ne coûteront rien, mais Cazeneuve parle déjà d’incitations financières pour les villes accueillant les migrants. On discute APL, AME, gratuité des transports, logements sociaux. Le maire de Cergy réclame même des dictionnaires Arabe/Français ! Tout l’attirail à attirer les réfugiés est déployé. Des témoignages de maires s’enchaînent. C’est une surenchère à qui accueillera le plus de migrants dans sa commune. Un marché aux esclaves des temps modernes.
Et puis, il s’est levé, Julien Sanchez, maire FN de Beaucaire. Il a pu prononcer dix lignes de son intervention : « Il serait la seule voix d’opposition » et « la guerre en Orient déclenchée par ceux qui nous gouvernent », « l’invasion migratoire organisée de notre pays ».
Et là, l’esprit Charlie s’est envolé. Nous n’étions plus tous des frères et les élus de la République ont tenté de faire taire un autre élu de la République. Car tous ne se valent pas. Charlie n’accepte dans sa marche que ceux qui pensent comme lui.
Pas de place pour l’opposition, bienvenue au sectarisme.
Des mots d’amour prononcés pour nos frères clandestins, de l’immense élan de générosité pour ceux qui viennent de loin. Mais rien pour le maire FN d’une petite ville de France.
Juste la haine collective, les hurlements pour couvrir les arguments adverses, les insultes : nazi, facho, collabo. Les maires de France se sont abaissés à la vulgarité, l’assemblée s’est transformée en une horde de populace hystérique.
Le préfet Pierre de Bousquet a tenté d’arracher le discours des mains du maire FN et l’a même bousculé. Il en faut, de l’arrogance, pour oser ainsi salir sa fonction de représentant de l’État en tentant physiquement de faire taire un élu.
De l’arrogance et la certitude d’être impuni.
Ce 12 septembre, un maire de France, élu démocratiquement, membre du premier parti de France, était venu réclamer un référendum avant d’engager l’argent des Français et l’avenir de leur pays. C’est ce que les autres maires auraient entendu s’ils l’avaient écouté.
La classe politique s’est roulée dans la fange. Mais l’Histoire de France l’a déjà prouvé : quand les Français parlent aux Français, le réveil n’est pas loin.