Louis Aliot, vice-président du Front National chargé de la formation et des manifestations, est l’invité de Thomas Misrachi dans BFM Story. Il réagit au sujet de l’idéal socialiste au sujet du « mariage pour tous » après s’être exprimé sur le programme de travail oral présenté par Jean-Marc Ayrault pour 2013, sur la culture du chômage et de l’insécurité majestueusement entretenu par le gouvernement socialiste.
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Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Difficile de commenter des vœux aussi creux…
François Hollande vit-il dans le même pays que les Français ? Son exercice d’optimisme imposé ce soir frisait l’indécence tant il était décalé du vécu réel de nos compatriotes, confrontés à une crise sans précédent, un chômage massif, une pauvreté galopante, des désordres majeurs liés à l’insécurité et à l’immigration. Pour certains d’entre eux, c’est même la boule au ventre qu’ils dormiront cette nuit, espérant ne pas retrouver calcinée leur voiture le 1er janvier.
On ne saurait trop conseiller à François Hollande de prendre exemple sur Angela Merkel, qui elle a eu le courage à l’occasion de ses vœux de dire à son peuple la gravité de la situation, sans mentir.
La défense de son bilan est ridicule : de quel « redressement » ose-t-il parler ? La France s’enfonce et les Français avec ! Bref, il est temps que François Hollande chausse les lunettes du réel. Son intervention relevait de la méthode Coué et cette dissimulation du réel ne convaincra personne.
Sur le fond, le président a changé mais le prompteur des vœux reste le même : la politique menée en 2013 sera la même qu’en 2012, déjà semblable à 2011, etc.
Aucune annonce, aucune volonté de rompre avec la même politique que celle de ses prédécesseurs, le président a manifestement l’intention de ne rien changer à sa politique du vide.
Ce n’est pas un président de la République que nous venons de voir mais un chef de gouvernement technique.
Prisonnier d’une idéologie qu’il partage avec l’UMP, François Hollande brasse du vent et ne va pas à l’essentiel : l’urgence de réarmer notre pays face à tous les défis de la mondialisation sauvage.
Le réarmer par des frontières économiques et migratoires, le réarmer grâce à la souveraineté nationale qu’il faut reconquérir en tous domaines, le réarmer par la parole au peuple et la démocratie refondée.
S’il avait voulu faire de 2013 une année utile, François Hollande aurait dû commencer par annoncer une série de référendums, sur les questions liées à l’Union européenne, l’immigration, le mariage homosexuel et la politique économique et sociale. Remettre les Français au centre de toute politique, voilà ce que devrait être le crédo de 2013 !
Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
L’annonce en fin de journée des chiffres du chômage pour le mois de novembre (+29.300) est la confirmation du désastre social produit par la politique du gouvernement socialiste, conforme en tout point à celle de l’UMP.
Ces chiffres sont la conséquence évidente de la politique de désindustrialisation et de délocalisation massives dont les socialistes hier complices sont à présent coupables, dans le cadre d’une Union européenne qui étouffe la croissance.
Aucune surprise donc, à l’heure où les délocalisations sont encouragées et financées par la gouvernement lui même, signataire par exemple, il y a quelques jours, d’un prêt de 100 millions d’euros pour le développement de centres d’appels… au Maroc !
Les Français, ce mois-ci comme ceux qui suivront, sont les martyrs de l’idéologie mondialiste, ultra-libérale et antisociale à laquelle adhère la grande majorité de la classe politique française.
L’abandon des PME/PMI, principales créatrices d’emplois dans notre pays et pourtant accablées par une fiscalité injuste, apparaît comme une aberration économique et sociale.
Ce chômage de masse consacre la victoire par abandon de la grande finance sur François Hollande, lequel s’est couché sans broncher devant ses maîtres.
Marine Le Pen et le Front National continueront de soutenir le peuple dans ces heures difficiles et d’exiger l’application d’un véritable patriotisme économique et d’un protectionnisme intelligent. Il est temps que la politique économique française fasse sa révolution copernicienne : le peuple au centre et non les puissances d’argent !
Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Avec sa conférence de presse, François Hollande ne s’est pas contenté d’imiter Nicolas Sarkozy sur la forme, il a aussi épousé le fond de son discours. Toute son intervention peut se résumer en une phrase : avec François Hollande, le changement c’est fini; avec François Hollande, le sarkozysme c’est reparti.
Le président de la République a en effet repris à son compte la doxa ultralibérale de toute la caste UMPS. Comme celle de Nicolas Sarkozy avant lui, sa politique se limite à une application servile des injonctions allemandes et européennes, à une fuite en avant dans l’hyperaustérité, l’explosion du chômage et de la pauvreté. Il a confirmé son abdication devant les puissances d’argent, l’abandon de l’éminente mission de redressement confiée par les Français pour enfiler les habits de petit gouverneur de la province France aux ordres de l’étranger, des technocrates et des banques.
Il est manifestement en train de chauffer le siège qu’il laissera dans quelques mois à un gouvernement technique, ou de tutelle, comme en ont été mis en place en Grèce et en Italie, avec les dégâts que l’on sait.
Ses mensonges sur une chimérique réorientation de l’Europe, sur la justice sociale, ses tentatives laborieuses de justification du projet sarkozyste de TVA anti-sociale, ne parviennent pas à masquer son renoncement. « Une alternance change le pouvoir, pas la réalité »… pas celle dont les Français souffrent au quotidien, en effet, et ils s’en sont déjà rendus compte ! Ce lapsus constitue sans doute la seule vérité d’un discours qui ne fera que renforcer la désespérance du peuple.
Même sur les points où l’on pouvait espérer quelques avancées, comme la fin du non-cumul des mandats ou la réforme des modes de scrutin, il est resté désespérément flou. Il aurait notamment dû annoncer la soumission du non-cumul des mandats au référendum plutôt que d’envisager la voie parlementaire et donc de lier cette réforme essentielle au bon vouloir des barons locaux.
Les rares annonces sont dramatiques : une déréglementation plus poussée du marché du travail, une énième et insupportable ponction fiscale dite « écologique » en plus d’une probable hausse de la CSG ! En somme, la casse sociale et le matraquage fiscal qui toucheront en premier lieu les plus petits. Encore une fois, rien ne change par rapport à l’ère sarkozyste !
Marine Le Pen n’attend plus rien de ce gouvernement et appelle les Français à se détourner de la caste UMPS qui fait sombrer la France. Dès maintenant, il s’agit pour chacun de s’engager derrière la seule force ambitieuse, celle qu’elle conduit pour préparer le redressement du pays.
Communiqué de Marion Maréchal-Le Pen, député de la 3e circonscription du Vaucluse
À l’occasion de la discussion du budget de l’agriculture à l’Assemblée nationale, Marion Maréchal-Le Pen a voté pour la suppression de l’article 601 après avoir déposé unamendement en ce sens.
Cet article mettait fin à certaines exonérations de charges en faveur des employeurs de saisonniers agricoles.
Le Vaucluse est un département où les maraîchers et les arboriculteurs sont particulièrement concernés par cette mesure destructrice.
Les agriculteurs français subissent déjà de plein fouet les politiques de prix de la grande distribution, des réglementations sanitaires et environnementales parmi les plus dures d’Europe ainsi que la pression des importations en provenance de pays à faibles coûts salariaux, qui ne sont pas tenus au respect de ces normes.
Était-il indispensable que le gouvernement socialiste pousse un peu plus nos agriculteurs au désespoir et vers la précarité ?
La démagogie de l’UMP dans cette affaire doit aussi être dénoncée. Ceux qui se présentent aujourd’hui comme les grands défenseurs de l’agriculture française en ont été les bourreaux durant des décennies en votant notamment, il y a quelques mois seulement, un accord de dérégulation des échanges avec le Maroc.
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1. Scrutin public sur les amendements de suppression de l’article 60 du projet de loi de finances pour 2013 (Mission agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales : recentrage sur les bas salaires de l’exonération des cotisations patronales dues pour l’emploi de travailleurs occasionnels agricoles).
Le 30 octobre, Marion Maréchal-Le Pen, député de la 3e circonscription du Vaucluse, a déposé un amendement sur la deuxième partie du projet de loi de finances pour 2013.
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Mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales »
Supprimer l’article 60
Exposé sommaire de l’amendement n°II-131
Le présent article pénalise les employeurs de saisonniers du secteur agricole en abaissant le seuil d’exonération des charges patronales de moitié et en rendant les cotisations accidents du travail et maladie professionnelles obligatoires dans tous les cas.
La conséquence directe est une augmentation du coût du travail qui pèsera sur la compétitivité des exploitations agricoles, et plus particulièrement celles des producteurs de fruits et légumes, dont les produits sont confrontés à ceux de pays à faibles coûts de main d’œuvre.
Paradoxal, lorsqu’on sait que les représentants de la majorité ont voté, par exemple, le 16 février 2012 à Strasbourg, un accord de libéralisation des échanges avec le Maroc gravement préjudiciable à nos producteurs de fruits et légumes.
Il est ensuite avancé que l’exonération des cotisations d’accidents du travail et de maladie professionnelles déresponsabiliserait les employeurs. L’argument, outre le fait qu’il dénigre les qualités d’entrepreneur de nos exploitants agricoles, est en plus fallacieux puisque le taux appliqué pour les entreprises de moins de 20 salariés, soit une très large majorité du secteur agricole, ne varie pas en fonction du nombre d’accidents dans chaque entreprise, mais dans l’ensemble de chaque filière.
La diminution des exonérations de charges aggraverait encore la crise dont souffre nombre d’agriculteurs et s’apparente même, dans le cas des producteurs de fruits et légumes, à un arrêt de mort.
Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Pendant que les ministres se divertissent sur des sujets ridicules, éducation sexuelle en primaire, manuels scolaires revus à la sauce LGBT, les Français eux sont jetés au chômage à un rythme rarement atteint (+46.900 rien que sur la catégorie A en septembre).
Il est temps que le gouvernement se mette au travail et change radicalement de cap.
Il est temps qu’Arnaud Montebourg arrête de défiler en marinière devant les photographes et qu’il se souvienne qu’il fut un temps un défenseur du protectionnisme, avant de se convertir comme toute l’UMPS à l’ouverture totale de nos frontières.
Les clés du redressement de l’emploi sont là : mise en place de protections ciblées à nos frontières pour stopper la grande hémorragie industrielle et des services, pour insuffler une nouvelle dynamique, et patriotisme économique au soutien de nos TPE, PME, PMI.
Je demande qu’une loi soit votée sans tarder pour réserver une part substantielle des marchés publics de l’État et des collectivités territoriales aux petites entreprises françaises.
Je demande qu’un grand débat soit enfin ouvert sur la nocivité absolue de l’euro.
Prendre de telles mesures de salut public supposera de se libérer du carcan étouffant de l’Europe de Bruxelles.
Communiqué de Karim Ouchikh, conseiller de Marine Le Pen à la Culture et la Liberté d’expression
La France a bâti son exception culturelle en partie grâce à la vitalité de sa solide industrie cinématographique qui emploie plusieurs centaines de milliers d’emplois, en réalisant un chiffre d’affaires annuel de 1,4 milliard d’euros pour 220 films produits chaque année.
Au cœur de cette performance économique, un système de financement original : grâce à un dispositif fiscal qui implique l’ensemble des diffuseurs d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles, les exploitants de salles, les chaînes de télévisions mais aussi les fournisseurs d’accès à internet (Orange, SFR, Free, Bouygues Telecom) participent ainsi à l’effort culturel commun.
Arc-boutée sur sa politique libérale dogmatique, la Commission de Bruxelles réclame à présent la disparition de la contribution financière des opérateurs de télécommunications au risque de compromettre la pérennité des sources de financement de la filière du cinéma et de l’audiovisuel français.
Exprimant leur solidarité à l’égard des professionnels du cinéma, aujourd’hui mobilisés pour s’opposer légitimement à l’aveuglement idéologique des technocrates de Bruxelles, refusant toute régression du modèle culturel français, Marine Le Pen et le Rassemblement Bleu Marine invitent solennellement le ministère de la Culture et le gouvernement français à ne pas céder aux oukazes invraisemblables de la Commission européenne et à agir sans faillir pour préserver l’intégrité de la politique cinématographique et audiovisuelle de la France.
Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Marine Le Pen exprime son indignation suite aux propos méprisants du futur président de la Banque publique d’investissement, Monsieur Jean-Pierre Jouyet, pour qui l’aciérie de Florange est un « canard boiteux » qui ne mériterait pas d’être aidé.
Marine Le Pen rappelle que le rapport Faure, remis à Monsieur Montebourg en juillet dernier, a établi le caractère viable du site de Florange.
Le qualificatif injurieux utilisé par Monsieur Jouyet relève donc tout autant d’une méconnaissance inquiétante des dossiers, que d’un mépris intolérable des salariés français.
Nous exigeons que Monsieur Jouyet présente immédiatement ses excuses aux salariés de Florange, et enjoignons l’exécutif à désapprouver sans délais ses propos. La légitimité de Monsieur Jouyet à occuper le poste de président de la BPI est aussi fortement remise en cause.
Notre économie souffre déjà de l’incompétence de nos dirigeants et de leur incapacité à prendre les décisions qui s’imposent. N’y ajoutons pas le mépris.
Concernant Florange, seule une action efficace de l’État peut permettre de pérenniser ses activités. C’est pourquoi nous appelons à la prise de contrôle du site pour 1 euro symbolique. Nous rappelons que la mise en place d’une vraie politique de réindustrialisation suppose l’instauration d’un protectionnisme intelligent aux frontières.
Les 4 et 10 octobre 2012, Gilbert Collard, député de la 2e circonscription du Gard, a déposé huit amendements sur le projet de loi de finances pour 2013.
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Supprimer l’article 4
Exposé sommaire de l’amendement n°I-22
Il convient de limiter voire d’inverser les flux migratoires.
Étant donné cette absolue priorité, il est nécessaire d’encourager la natalité au sein des familles françaises.
C’est dans ce cadre que le quotient familial représente non pas une niche fiscale, mais une aide financière réelle pour nos compatriotes appartenant aux classes moyennes.
Les foyers bénéficiant du quotient familial voient leur impôt sur le revenu allégé ou bien ils s’en trouvent exemptés.
Dans ces conditions, le montant du plafonnement général des effets du quotient familial, actuellement fixé à 2.336 euros aurait dû être indexé sur l’augmentation du coût de la vie.
Or, l’article 4 susvisé abaisse au contraire le plafond de 2.336 euros à 2.000 euros.
Cette mesure inopportune, conjuguée à une politique familiale inique vis-à-vis des familles françaises, ne pourrait qu’avoir des effets immigrationnistes.
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Supprimer l’article 5
Exposé sommaire de l’amendement n°I-2
Mardi 16 octobre, Marion Maréchal-Le Pen, député de la 3e circonscription du Vaucluse, s’est exprimée à la tribune de l’Assemblée nationale dans le cadre de la discussion générale du projet de loi de finances pour 2013.
Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Le quasi doublement du nombre de métiers ouverts aux Roumains et aux Bulgares, confirmé aujourd’hui par la publication d’un arrêté au Journal officiel, est une décision scandaleuse alors que la France est déjà frappée par un chômage de masse.
Le gouvernement anticipe ainsi de plusieurs mois une obligation européenne parfaitement absurde acceptée aussi bien par le PS que l’UMP.
En ce sens, les plaintes de l’UMP sont très hypocrites.
La France luttera contre le chômage en mettant notamment en place la priorité nationale et en cessant de se soumettre à une idéologie ultralibérale qui utilise l’immigration massive comme un moyen de pression sur les travailleurs.
Communiqué de Florian Philippot, vice-président du Front National
La très forte augmentation du droit d’accise sur la bière démontre l’absurdité de la politique d’hyper austérité dans laquelle s’enfonce la France.
Voyant la situation économique et sociale se dégrader, le gouvernement choisit la taxe plutôt que la réforme, amplifiant la politique du gouvernement Sarkozy, tristement célèbre pour avoir créé près de trente taxes en cinq ans.
On ne sortira pas la France du marasme en tapant sans cesse sur les Français. L’exemple des autres pays de la zone euro le démontre.
L’alourdissement sensible de la taxe sur la bière pénalisera durement nos cafés, nos bistrots et nos brasseries, notamment dans les zones frontalières. Elle se paiera pas une hausse du chômage, et ne permettra donc en rien le redressement de nos comptes publics.
Nous dénonçons ce projet et demandons au gouvernement de rompre avec le « tout taxe ».
Ce n’est pas le choix de l’hyper austérité qu’il faut faire, mais celui de la réindustrialisation par la mise en place d’un protectionnisme intelligent à nos frontières, la liberté monétaire et l’action efficace d’un Etat stratège au soutien de nos petites et moyennes entreprises.
Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Marine Le Pen dénonce avec fermeté l’ultimatum posé par Mittal à l’État français, et plus encore la mollesse et l’indignité de la réaction du gouvernement Ayrault face à l’injonction d’un groupe privé.
Les activités de Florange doivent être maintenues et l’emploi sauvegardé.
La viabilité du site ayant été démontrée par le rapport Faure, remis en juillet dernier au fort mal nommé ministre du Redressement productif, l’État se doit d’agir pour préserver les intérêts de la France dans l’industrie sidérurgique.
Marine Le Pen propose et demande à ce que l’État intervienne immédiatement en prenant le contrôle du site pour un euro symbolique.
Cette activité stratégique pourra ainsi être préservée en attendant l’offre d’un repreneur sérieux et conscient du potentiel industriel du site.
Dans le même temps, nous demandons le vote d’une loi « achetons français », réservant les marchés publics de fourniture et de construction aux entreprises utilisant des produits extraits ou fabriqués en France.
Il est impératif de soutenir l’activité sidérurgique sur notre territoire, par l’établissement d’une priorité nationale de l’acier, sur le modèle protectionniste actuellement en vigueur aux États-Unis (Buy American Act).
Marine Le Pen, Présidente du Front National, était l’invitée de Marc-Olivier Fogiel sur RTL.
Marine Le Pen invitée de Marc-Olivier Fogiel sur… par MarineLePen
Communiqué de Steeve Briois, secrétaire général du Front National
L’annonce ce lundi après-midi de la validation par le Tribunal de commerce de Quimper des offres de reprise de cinq sites du groupe volailler Doux sur huit est dramatique. En effet, les sites de Graincourt, dans le Pas-de-Calais, La Vraie-Croix, dans le Morbihan et Le Pontet, dans le Vaucluse, seront fermés. Au total, 1.000 salariés seront licenciés, sur les 1.700 qui étaient en attente d’une réponse positive.
Steeve Briois, secrétaire général du Front National, dénonce les causes directes de l’échec du groupe Doux et du sacrifice de ces 1.000 emplois : la délocalisation d’une partie des activités du volailler, notamment au Brésil, a été désastreuse pour les sites du territoire français. Il dénonce également l’immoralité de la direction, qui a largement bénéficié de subventions européennes, sans contrepartie, et auxquelles ne peuvent prétendre les petits producteurs pourtant plus méritants.
Marine Le Pen et le Front National exhortent les socialistes à ne plus nier l’évidence : l’ultralibéralisme et le mondialisme sont le cercueil des industries françaises et de leurs travailleurs, il faut impérativement changer de modèle et opter pour le patriotisme économique dont la candidate à l’élection présidentielle Marine Le Pen avait déjà développé les grands axes.
Communiqué de Steeve Briois, secrétaire général du Front National
L’annonce ce dimanche par Michel Sapin du franchissement symbolique de la barre des 3 millions de chômeurs, aussi dramatique soit-elle, n’est guère surprenante. À vrai dire, il est même encore très loin de la réalité qui est plus proche des 5 millions de chômeurs, pour peu que l’on arrête de manipuler les chiffres.
Si les socialistes n’ont pas de responsabilité directe sur la politique nationale menée ces cinq dernières années en matière économique et sociale par l’UMP, Steeve Briois rappelle qu’ils en cautionnent la majeure partie, en s’étant toujours prononcés pour la ratification des traités européens qui handicapent grandement la France aujourd’hui, et ayant toujours tenu des positions dévastatrices pour les emplois français.
Il s’inquiète par ailleurs de l’incapacité du ministre du Travail à tirer les conclusions et les solutions appropriées à un tel constat, à moins qu’il ne s’agisse d’un manque de volonté délibéré.
Rien sur l’immigration, rien sur la conversion au patriotisme économique, rien sur la priorité nationale à l’embauche, rien sur la relance des PME/PMI, juste l’aveu de l’impuissance d’une France engluée dans une Union européenne qui l’empêche de prendre les décisions nécessaires pour la protection de ses travailleurs.
Le PS ne pourra pas se cacher très longtemps derrière la responsabilité de l’UMP dont il risque de devenir l’héritier moral s’il continue d’en singer la politique ultralibérale et précarisante pour les travailleurs français.